Ma philosophie

 

Au fil des années, j'ai appris à considérer les animaux non pas comme des biens ou des possessions, mais comme des êtres à part entière avec leurs émotions, leurs besoins et leurs propres enseignements à nous offrir. 

Je me vois avant tout comme leur famille humaine. Une position qui guide ma pratique et nourrit mon respect profond pour chaque être vivant.  

Nous ne sommes pas les maîtres ou les propriétaires de nos animaux.

Cette notion m'a été enseignée dès les premières formations avec Laila Del Monte et j'y adhère complètement depuis des années. Je considère les animaux comme des compagnons de vie plutôt que comme des possessions. Nous cohabitons et nous leur offrons un environnement sécurisé et répondant à leurs besoins. 

En France, la loi a reconnu les animaux comme des êtres vivants dotés de sensibilités, marquant un tournant significatif dans leurs considérations juridiques. 

  • L'article 515 - 14 du code civil est une avancée majeure. Nous pouvons posséder des objets inanimés parce qu'ils sont dépourvus d'une conscience et d'autonomie. En revanche, un être vivant doté de sensibilités, d'émotions et de conscience, ne peut être réduit à une propriété 

Nous avons la responsabilité éthique de les accompagner, de les protéger, de les soigner et de coexister avec eux, mais jamais de les posséder, car leur existence a une valeur propre et indépendante de la nôtre.  

Nous nous considérons donc plutôt comme leur gardien, leurs compagnons humains, leurs responsables, leurs accompagnateurs, leurs protecteurs, leurs amis, leurs soignants, leurs partenaires de vie, leurs référents ou encore leur famille humaine . C'est ce dernier terme que je préfère et que j'emploie, car il  reflète au mieux la profondeur de notre lien et notre engagement envers leur bien être.